Formation au secourisme en e-learning : des milliers de salariés formés grâce à Stoporisk
L’e-learning est un dispositif existant depuis plusieurs années maintenant, et qui trouve plusieurs applications, tant dans le domaine scolaire que dans celui de la formation professionnelle. Rendu possible grâce aux nouvelles technologies, il permet d’apprendre, de se former à distance, à l’aide de supports pédagogiques digitaux. Un concept dans l’air du temps en d’autres termes.
Pourtant, il a fallu attendre la pandémie de Covid-19 pour qu’il se développe vraiment en France et devienne un réflexe pour bon nombre de salariés et d’entreprises. Ainsi, aujourd’hui, il est fréquent d’avoir recours à des formations en ligne, en complément de celles organisées en présentiel. C’est le cas pour les formations au secourisme qui peuvent, pour la partie théorique et la mise à jour des connaissances, être suivies à distance. D’ailleurs, l’e-learning rencontre un grand succès auprès des salariés, en raison notamment de la souplesse qu’il procure, comme notre société le constate depuis 2 ans.
La formation en ligne, un dispositif pratique et adapté aux besoins des professionnels
A ce jour, notre plateforme d’e-learning a permis à près de 1000 entreprises de former leurs salariés au secourisme. Un chiffre dont nous sommes fiers car cela signifie que des milliers de personnes connaissent les gestes qui sauvent et peuvent les mettre en pratique. Et ce succès s’explique de différentes façons. Tout d’abord, pour les entreprises, ce dispositif en ligne se traduit par des économies car il coûte moins cher à mettre en place qu’une formation en présentiel, puisqu’il n’y a pas de frais de déplacement et de repas.
Ensuite, sa flexibilité séduit les salariés qui participent à leur rythme. Il est plus simple pour eux d’organiser leur emploi du temps et de trouver des créneaux pour suivre les modules à distance. Cette organisation est aussi moins contraignante pour eux et a des effets positifs sur leur motivation, leur implication.
Puis, les outils pédagogiques sont variés, et retiennent mieux l’attention des participants car ils mêlent vidéos, sons, images et textes. Ils sont aussi réputés favoriser l’interaction et la mémorisation.
De même, concernant l’apprentissage du secourisme, l’e-learning permet de travailler en module. Il est possible de se focaliser sur certains gestes (comment réagir en cas d’étouffement, ou d’hémorragie, ou de brûlure ou de malaise cardiaque par exemple). C’est un moyen de personnaliser l’apprentissage des salariés, en fonction de leurs connaissances. Et l’e-learning n’empêche pas le présentiel, d’autant qu’il est parfois nécessaire pour apprendre à réaliser certains gestes. Dans ce cas, on parle de formations multimodales. En outre, comme vous le constatez sur notre site, de nombreuses offres sont accessibles en ligne, à distance, avec ou sans présentiel.
Les autres actions mises en place pour sauver plus de vies
La France accuse toujours un retard en matière de formation de sa population aux gestes qui sauvent. Pourtant, suite à l’élection présidentielle de 2017, le gouvernement alors en poste en avait fait l’une de ses priorités avec un objectif : former 80% des citoyens français d’ici à 2022. 5 ans après, force est de constater que nous en sommes – malheureusement – encore loin.
Néanmoins, quelques progrès sont à noter. Par exemple, des séances d’initiation et de sensibilisation au secourisme sont organisées régulièrement par différentes associations aux quatre coins du pays. Les premiers secours font également partie du programme des élèves, qui bénéficient d’une formation adaptée à leur âge et intégrée dans leur cursus scolaire.
De même, en 2018, une loi a été votée le 28 juin afin d’améliorer la lutte contre la mort subite par arrêt cardiaque en rendant obligatoire, dans les établissements recevant du public (ERP), la présence des DAE (défibrillateurs automatisés externes). Une base de données nationale – intitulée Géo’DAE – a aussi été créée pour les recenser et faciliter leur localisation. Enfin, avec l’e-learning, il est désormais plus simple de se former au secourisme et de mettre à jour ses compétences. Nous sommes donc sur la bonne voie pour rattraper notre retard par rapport aux autres pays européens, même s’il est vrai que cela prend du temps.